
La reine du Diable Rouge,
Auteur : Jean Christophe GAPDY
Pulp Factory : Janvier 2019
ISSN : 9791097296063
Un polar ambiance « Ciné Polar en Noir & Blanc » mais avec un faucon martien, pas maltais et un Bogart pas vraiment humain. Une conjugaison pas mal réussie du Polar, sauce Privé embringué dans une affaire louche, et la Science-Fiction avec ses droïdes, androïdes, Intelligences Artificielles et autres vaisseaux spatiaux. Cela dit, sans alien.
La combinaison est gagnante. Mais je ne suis pas objectif, toute tentative de Polar SF aura toujours mon assentiment !
Gerulf, précepteur androïde, mais un peu plus que cela, dernier fan sans doute en vie de l’âge d’or des privés aux métaphores fleuries, mais hélas sans l’argot folklorique. Sans doute que la machine consciente en quête d’émancipation est autocensurée par un sous-programme. Gerulf profite donc de son devoir de précepteur-protecteur pour s’adonner à son rêve secret de devenir « un privé ». L’occasion est trop belle et elle nous transporte jusqu’à Mars, et au-delà, au milieu des pirates et jusqu’à un mystérieux joueur d’échec martien. Difficile de donner plus de précision sans gâcher la lecture…
Un bémol toutefois, l’auteur peut vous perdre avec une fausse fin qui à failli me faire décrocher, mais c’est un rebond final à ne pas manquer. Gardez donc votre ceinture attachée quand on croit qu’il n’y en a plus il y en a encore !
Un bonus, et même plusieurs. Quelques réflexions sur l’évolution linguistique digne d’intérêt comme celles relatives aux autres possibilités de conscience, citoyenneté ou de parenté. Ces dernières auraient mérité des développements. Mais il s’agit d’un récit pas d’un article scientifique. C’est cependant suffisant pour nourrir quelques explorations intellectuelles. Ce qui est toujours la marque d’un roman de Science-Fiction réussi.
LecteurInsomniaque
20191027
Désolé je sais tout juste lire donc insérer des machins et des bidules (genre image), pas possible